Philippe Estèphe
Baryton
Extraits de presse
Les Fêtes d’Hébé, disque 2022
"Chez les hommes, les voix graves sont à la fête. J'ai été subjugué par Philippe Estèphe, baryton-basse (Hymas, Tyrtée, deuxième version), par l'étendu de sa tessiture, la noblesse de son chant, la beauté du timbre et la puissance de la projection. Il a toutes les qualités et l'absence de son nom sur la couverture du coffret est étonnante” (Baroquiades, Pierre Benveniste)
Psyché, Opera Royal de Versailles 2022
"Philippe Estèphe campe un Jupiter majestueux, dont la projection bien développée se détache nettement face aux imposantes parties orchestrales, dominées par les trompettes, qui accompagnent ses interventions au final de l’acte V (Aimez sans trouble et sans alarme). Retenons également l’engagement dramatique particulièrement convaincant de ses interventions en Homme affligé dans la Plainte italienne." (Baroquiades, Bruno Maury)
Lancelot, de Joncières, Opera de Saint-Etienne 2022
"Dans le rôle de Markhoël, le traître jaloux de Lancelot (qu’il dénonce au Roi), le baryton Philippe Estèphe offre son timbre mordant et son émission idéalement belliqueuse..." (Opéra Online, Emmanuel Andrieu)
"Le méchant à gants cramoisis, Markhoël qui d’abord tente de forcer son admission à la Table Ronde en menaçant de révéler au roi Arthus les amours de Lancelot, dès lors victime de son chantage, puis le dénonce et l’attire dans une embuscade, est confié à Philippe Estèphe, baryton au timbre corsé et à la couleur belliqueuse à souhait" (Anaclase, Bertrand Bolognesi)
La Flûte Enchantée, Théâtre du Capitole, Toulouse, décembre 2021
"Arrivant en deltaplane, Philippe Estèphe tire aisément son épingle du jeu sous les traits de Papageno. Le chanteur affirme un plaisir communicatif par le biais d’une aisance vocale qui sied merveilleusement à cet homme-oiseau et aux joies simples qu’il espère."
Resmusica, Charlotte Saulneron
La Vie Parisienne, Rouen, novembre 2021
"Philippe Estèphe bénéficie dans cette version d’une partition plus développée en Urbain et Alfred, mettant en valeur sa voix bien assise au timbre boisé"
Ôlyrix, Damien Dutilleul
Mélodies Persanes, Saint-Saëns, disque 2021
“Enfin, Philippe Estèphe chante avec autorité ou douceur selon les passages, d’une voix assurée au timbre brillant.” (Ôlyrix, Damien Dutilleul)
"L’auditeur pourra se laisser plus immédiatement conquérir par les accents caressants de Philippe Estèphe dans « La Brise »" (Wanderer, Laurent Bury)
Ballet de Naissance de Venus, Lully, disque 2021
"Philippe Estèphe incarne le « dottore » Barbacola de son riche timbre ténébreux avec beaucoup d’humour" (Olyrix)
"Philippe Estèphe y fait preuve d'un brio impressionnant : quelle présence ! Quelle drôlerie !" (Baroquiades, Stephan Wandriesse)
"Philippe Estèphe, enfin, fait une bouchée bien timbrée et sémillante de "Son dottor per occasion" (Opéra Magazine)
"La grande révélation reste le baryton français Philippe Estèphe, déjà remarqué dans L'Italiana in Algeri à St Etienne en décembre dernier. En un mois, la voix semble s'être encore corsée, sans rien avoir perdu en musicalité. (...) Il possède déjà une telle énergie et dégage un tel plaisir d'être en scène qu'il apparaît comme le véritable protagoniste de l'ouvrage"
Opéra Magazine, Alfred Caron, février 2016, pour la Cenerentola à l'Opéra de Tours.
"Dans le rôle de Dandini, Philippe Estèphe – déjà positivement remarqué le mois dernier
à Saint-Etienne dans L'Italienne à Alger – retient encore plus l'attention cette fois. En plus d'être excellent comédien, le jeune baryton français possède déjà une technique aguerrie (ligne de chant superbement conduite et vocalisation impeccable), et une voix d'un grain magnifique, étonnamment puissante et bien projetée, au point qu'on rêve déjà de l'entendre dans les opere serie du Maître de Pesaro. Autant de qualités qui nous permettent de lui prédire une belle carrière, et nous suivrons en tout cas avec attention ce jeune espoir du chant français.
Opéra Online, Emmanuel Andrieu, février 2016, pour la Cenerentola à l'Opéra de Tours.
"La palme de la musicalité revient au Taddeo remarquablement expressif du jeune Philippe Estèphe - un nom à suivre, à coup sûr."
Opéra Magazine, Alfred Caron, Janvier 2016, pour l'Italiana in Algeri à Saint-Etienne
"Déjà repéré très favorablement en Taddeo dans L’Italienne à Alger stéphanoise de décembre dernier, Philippe Estèphe se confirme comme un baryton rossinien des plus prometteurs. Le phrasé naturellement chantant n'oublie pas les effets théâtraux, et magnifie une maîtrise technique sans reproche sur l'ensemble de la tessiture que l'on ne sent jamais forcée."
Concertonet, Gilles Charlassier, février 2016, pour la Cenerentola à l'Opéra de Tours.
"Jeune baryton éminemment prometteur, Philippe Estèphe ne néglige pas la vis comica de Taddeo, ni les accents de tendresse, dont il sait esquisser les différentes facettes"
Concertonet, Chilles Charlassier, Janvier 2016, pour l'Italiana in Algeri à Saint-Etienne
"C’est bien sûr le personnage écrasant de Don Giovanni qui domine l’ouvrage et la surprise est belle avec la prise de rôle de Philippe Estèphe, que l’on commence à entendre avec bonheur sur diverses scènes françaises. Avec des moyens vocaux prometteurs et une présence scénique impressionnante, il brûle les planches et impose un rythme infernal à sa quête morbide. Il aborde une fine psychologie du personnage dosant subtilement ses effets entre une élégante arrogance et la montée du doute jusqu’à une ultime provocation à l’ordre établi par son suicide à la barbe du commandeur. "
Resmusica, Alain Huc de Vaubert, 2013, pour Don Giovanni
"N'est pas Don Giovanni celui qui seulement peut le chanter et Philippe Estèphe possède le charme félin des prédateurs."
Forum Opéra, Christophe Rizoud, 2014, Don Giovanni
"Et la plus belle révélation de cette soirée était le baryton Philippe Estèphe très à l'aise dans ce rôle écrasant auquel il donne une épaisseur dramatique et juvénile impressionnante. Le timbre est très beau, la technique assurée et la projection efficace. L'étendue de la voix lui permet de chanter sans problème le rôle dont certaines notes sont pourtant un peu hautes pour un baryton moderne. Très beau musicien, très prometteur et doué de vrais qualités théâtrales, nous aurons plaisir à suivre le déroulement de sa jeune carrière."
Baroquiades, Jean-Luc Izard, 2016, Orfeo